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dc.contributor.advisorKoita, Ousmane
dc.contributor.advisorDiarra, Youssouf
dc.contributor.authorTelly, Modibo
dc.date.accessioned2024-06-21T11:26:37Z
dc.date.available2024-06-21T11:26:37Z
dc.date.issued2018
dc.identifier.other18P55
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/13234
dc.description.abstractL’apparition de la résistance de Plasmodium falciparum aux antipaludiques a rendu plus difficile la lutte contre le paludisme. Ce phénomène a conduit plusieurs pays à modifier leurs politiques de lutte avec notamment le changement des médicaments de première intention. L’OMS recommande contre le paludisme à Plasmodium falciparum une intervention ciblant les groupes à haut risque : Le traitement préventif intermittent à la sulfadoxine-pyriméthamine (TPIn-SP) chez le nourrisson et le traitement préventif Intermittent pendant la grossesse (TPIg), consistant à administrer au moins deux doses de sulfadoxine-pyriméthamine (SP) aux deuxièmes et troisièmes trimestres de la grossesse. Une forte réduction de la sensibilité à la SP a été mise en évidence dans le bassin de l'Amazone ainsi qu'un peu partout en Asie du sud-est, En Afrique le taux de résistance était variable, se situant dans une fourchette de 10 à 50% lors des essais d'efficacité thérapeutiques s’étendant sur 14 jours. L’analyse groupée des mutations au niveau des gènes Pfdhfr et Pfdhps permet de prévoir l’efficacité clinique de l’association Sulfadoxine-Pyrimethamine, largement utilisée en Afrique. C’est dans ce souci que nous avons effectué une étude de détection de mutations sur les gènes pfdhfr et pfdhps dans la commune rurale de Dioro entre Mai 2012 et Mars 2017. Cette étude concernait les enfants allant de 2 ans à 15 ans ayant une infection palustre à P.falciparum avec une parasitémie comprise entre 2000 et 200000 Tf/uL de sang. L’étude s’est tenue parallèlement à une autre étude portant sur l’efficacité de la combinaison Artemether+Lumefantrine et les patients ont de ce fait reçu des doses de Coartem® et ont été suivi pendant une période de 42 jours, à J1, J2, J3, J7, J14, J21, J28, J35 à J42. Le HRM a été utilisé pour la détection de mutations. La multiplicité de l’infection a été estimée en utilisant le marqueur polymorphique msp1. Au total 214 enfants ont participé à cette étude. L’allotype K1 s’est révélé le plus fréquent dans cette localité avec 46,45% suivi de l’allotype RO33 avec 31,56 % puis l’allotype MAD20 avec 21,98 %. Nous avons pu estimer la multiplicité de l’infection à 1.37 génotypes par patient. Les fréquences des mutations sur les gènes dhfr et dhps étaient supérieures à 50% sauf à la position 436 (40%). Cependant les mutations multiples avaient une prévalence faible inférieure à 20% sauf la triple mutation sur le gène Pfdhfr (66%). L’acide aminé Y (rarement identifié) a été retrouvé à la position 436 dans 15 échantillons avec une fréquence de 8,72%. Cette étude nous montre un nombre élevé de mutations sur les gènes Pfdhfr et Pfdhps, ce qui suggère aux acteurs de la santé un suivi continu de l’efficacité de ces molécules utilisées par le Programme nationale dans la prévention du paludisme au Mali.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.titlePrévalence des mutations sur les gènes Pfdhfr et Pfdhps dans la Commune rurale de Dioro au Mali
dc.typeThesis


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