| dc.description.abstract | La mise au point de molécules antirétrovirales efficaces a permis de réduire significativement la mortalité par le VIH. Vu la grande variété des ARV, les difficultés liées à l’adaptation posologique des doses pédiatriques ainsi que la compréhension moindre des adolescents sur leurs états de santé, nous avons décidé de mener une étude sur l’efficacité de leurs traitements. Le but de cette étude était d’analyser l’efficacité du traitement ARV chez les adolescents. Notre étude s’est déroulée au CESAC de Bamako. Il s’agissait d’une étude retro prospective qui s’est déroulée du 01juin au 31 Décembre 2017 soit 6 Mois. 173 patients ont été retenus, patients ayant l’âge compris entre 10 et 19 ans avec la sérologie VIH positive sous traitement A.R.V. depuis au moins 6 mois suivis au CESAC de Bamako. Les dossiers de suivi des patients et le logiciel de dispensation des ARV à la pharmacie avaient servi de source de données ainsi que la fiche d’enquête. Au terme de notre étude il est ressorti que l’âge moyen des patients était de 14,46ans ; la tranche d’âge majoritaire était celle comprise entre 13 et 15 ans. Le sexe féminin était le plus touché avec 58,96% d’où une féminisation de la pandémie. La majorité des patients était scolarisée. Le protocole thérapeutique le plus utilisé était la combinaison 2INTI+1INNTI soit un taux de 91,33% et les combinaisons thérapeutiques les plus utilisées étaient les suivantes : AZT/3TC/NVP à l’initiation et TDF/3TC/EFV au moment de l’enquête. L’adaptation du poids était la principale raison de changement de schéma suivi de l’échec virologique et de la rupture de stock. La quasi-totalité des patients présentaient un bon état clinique soit un taux de 95%. Au cours de notre étude, 53,99% des adolescents avaient une charge virale indétectable ; 20% ont une charge virale non faite et 12,72% ont une charge virale faible. Malgré l’avènement de la trithérapie, nous avons constaté que tous les adolescents ne sont pas en succès thérapeutique et cela est dû à plusieurs facteurs dont le principal est la mauvaise observance. C’est ainsi que nous exhortons tous ceux qui sont concernés, des autorités sanitaires aux patients en passant par la PPM et le personnel soignant, à assures pleinement leurs rôles afin qu’il n’y ait plus d’échecs thérapeutiques. | |
