Etude du taux de perte en vaccin et son impact sur le programme élargi de vaccination dans le District de Bamako
Résumé
Notre étude a porté sur le taux de perte en vaccin et son impact sur l’efficience du PEV dans le district de Bamako en 2015 L’étude de type rétrospective a concerné les rapports mensuels de vaccinations de janvier à décembre 2015, les formations sanitaires étaient les unités primaires d’étude, les vaccinateurs constituaient les populations d’études et les antigènes ont constitué le matériel d’étude. Aux termes de notre étude, nous avons obtenu les résultats suivants : Les agents vaccinateurs sont constitués par les infirmiers (47,2 %), suivis respectivement des sages-femmes (27 %), des aides-soignantes (19,4 %) et enfin des médecins (2,8 %) et des gestionnaires de la santé (2,8 %). Parmi cet agent 94,4 % affirment avoir eu une formation en PEV tandis que 5,6% affirment n’avoir pas eu de formation en PEV. Les causes de pertes de vaccins dans le district de Bamako selon les agents enquêtes sont respectivement la casse, la péremption, la rupture de la chaine de froid, la technique vaccinale, la politique des flacons entamés et enfin le nombre d’enfants insuffisant. Les taux de perte obtenus dans le district de Bamako sont respectivement : 9,28% pour le BCG; 3,43% pour la VPO ; 5,79% pour le VAR ; 2,18% pour le PENTA ; 4,16% pour le VAA; et enfin 4,42% pour le Td. Cependant l’estimation du coût total de pertes en vaccin est de 7 424 914 FCFA.