| dc.description.abstract | Notre étude avait pour principal but d’étudier le profil épidémio-cliniques, biologiques et étiologiques des rhabdomyolyses non traumatiques et sans myopathie inflammatoire chez les patients atteints d’insuffisance rénale dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU du point G durant la période du 1er novembre 2019 au 30 novembre 2022. Il ressort ainsi de notre analyse que cette affection évoluait à une fréquence de 0,39%. Elle était prédominante chez les hommes et concernait en grande partie une population jeune de moins de 46 ans. L’âge moyen était de 38,9 ± 9,983 ans, avec des extrêmes 23 et 57 ans. Tous les patients étaient admis pour augmentation du taux de créatinine plasmatique associée à un syndrome urémique avant le diagnostic de rhabdomyolyse. Et parmi ces derniers, un terrain d’IRC préexistant chez 60% des cas, alors que 50% de cette même population étaient connus hypertendus dont 40% sous traitement anti-hypertensif. La faiblesse musculaire était le signe fonctionnel dominant dans 80% des cas. Les causes étiologiques mises en cause étaient essentiellement par ordre de grandeur le sepsis (Escherica coli et Plasmodium falciparum) et l’hypokaliémie respectivement dans 50% et 40% des cas. Notre étude présentait les vomissements comme facteur déclenchant majeur dans 90% des cas. La stratégie thérapeutique adoptée et essentiellement basée sur la réhydratation (90%), l’hémodialyse (90%), l’antibiothérapie (40%) et les antipaludiques (40%), aura permis de constater une évolution à la sortie favorable chez 70% des patients malgré un taux de mortalité de 20% exclusif aux patients avec IRC et hémodialysés durant leur hospitalisation. La durée moyenne de séjour hospitalière était de 14,125 (±4,88) jours. | fr_FR |
