| dc.description.abstract | Le recours au dépistage est particulièrement faible dans certaines populations clés, où la forte stigmatisation, voire l’illégalité constituent un obstacle à l’élimination du VIH à l’horizon 2030 et un facteur pouvant conduire à un risque très élevé de transmission aux populations. Le but de cette étude était d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des adolescents et jeunes de 14 à 25 ans sur l’autotest de dépistage du VIH à Bamako, Koulikoro et Sikasso. Il s’agissait d’une étude transversale qui s’est déroulée d’avril à juin 2022 dans trois zones de niveau de prévalence différent. L’étude s’est intéressée aux données sociodémographiques et les connaissances, attitudes et pratiques des adolescents et jeunes de 14 à 25 ans vis-à-vis de l’ADVIH sur les sites d’étude. Les résultats suggèrent que 73,3% des enquetés comptaient l’utiliser à chaque fois qu’ils seront exposés au VIH ; 75,3% trouvaient fiable l’ADVIH et 25,5% le préféreraient au test de dépistage classique. Parmi les facteurs étudiés, entendre parler de l’ADVIH, le connaître, savoir comment l’utiliser et savoir où l’on peut s’en procurer étaient associés à une probabilité plus élevée d’utilisation de l’ADVIH, de s’en procurer et de l’utiliser après chaque exposition au risque de contracter le VIH. L’ADVIH devrait donc être intégré aux programmes de dépistage nationaux du VIH et aux modèles de prestation de service qui sont axés sur les utilisateurs et qui font appel aux pharmacies. | fr_FR |
