| dc.description.abstract | Introduction : Le dysfonctionnement de la thyroïde étant caractérisés par des perturbations des hormones thyroïdiennes, qui interviennent dans le métabolisme du glucose et des lipides constituent un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires. Objectif : Etudier l’interférence des dysthyroïdies sur le bilan lipidique dans le laboratoire d’analyse de biologie médical de l’hôpital du Mali. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude exhaustive descriptive et prospective de 10 mois. Notre échantillonnage a été constitué de 49 patients dont le sexe ratio était de 0,28 en faveur des femmes. Les marqueurs thyroïdiens (FT4 FT3) et la TSHus ainsi que les marqueurs lipidiques ont été dosés dans le plasma et le sérum des patients. Résultats : La tranche d’âge 21-40 ans était majoritaire avec un âge moyen de 40,18±14,09 et des extrêmes allant de 20 à 82 ans. La dysthyroïdie familiale a été retrouvée chez 32,7%. La population d’étude était dominée par l’hyperthyroïdie avec 77,6%. Dans la population générale d’étude, les anomalies lipidiques observées étaient 51,0% d’hypocholestérolémie, 51,0% d’hypo-LDLémie, 22,4% d’hypo-HDLémie, 12,2% d’hyper-LDLémie et 4,08% d’hypertriglycéridémie. Cette étude nous a permis de trouver dans l’hyperthyroïdie 63,2% d’hypocholestérolémie. Dans l’hypothyroïdie, les troubles lipidiques observés étaient 54,5% d’hypercholestérolémie, 45,5% d’hyper-LDLémie. Au terme de ce travail nous avons observé une corrélation significativement positive entre TSH et CT, TSH et LDL respectivement (p=0,0001 ; r=0,54) et (p=0,0001 ; r= 0,53) et une corrélation significativement négative entre FT4 et CT, FT4 et LDL respectivement (p=0,0001 ; r= -0,39) et (p=0,002 ; r= -0,43). Conclusion : Les troubles lipidiques sont fréquentes dans les dysthyroïdies et doivent être recherchés lors de ces pathologies surtout dans l’hypothyroïdie pour prévenir les complications. | fr_FR |
