Aspect épidemio-clinique et thérapeutique de la rupture utérine dans le service de gynécologie obstétrique de l’hôpital Sominé DOLO de Mopt
Abstract
La rupture utérine constitue une des principales causes de mortalité maternelle au Mali. Durant ces 24 mois d’étude nous avons enregistré 2110 accouchements dont 63 cas de ruptures utérines. La fréquence de la rupture utérine est de 2,9%, les grandes multipares sont les plus affectées, la désunion de cicatrice de césarienne, la dystocie mécanique et l’usage abusif des ocytociques sont les principales causes de cette complication de l’accouchement. L’hysterérorraphie sans ligature tubaire a été pratiquée dans 92 % des cas, la transfusion a était faite chez 98,4% des cas Les suites opératoires ont été simples dans 96,8% des cas. Les létalités maternelle et foetale sont respectivement de 3,2% et de 95,2%. La rupture utérine est une urgence chirurgicale. L’hystérorraphie donne de bons résultats thérapeutiques chaque fois qu’il s’agit de rupture aux bords nets sans signes de nécrose, par contre l’hystérectomie s’impose quand les lésions sont étendues et qu’une nécrose est présente.