: Aspects épidemio cliniques thérapeutique et évolutifs de la malnutrition chez les PVVIH au SMIT/CHU Point G
Résumé
Introduction
: L’impact nutritionnel de l’infection à VIH est un facteur déterminant de la
Maladie, pouvant entrainer une dénutrition importante d’où la classification Stade 4 OMS de
l’infection VIH en zone tropicale (syndrome cachectisant dû au VIH).
Méthode
: Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique a collecte
allant de décembre 2022 à juin 2023 soit mois d’activités. L’étude s’est portée sur les
PVVIH hospitalisés ou suivis en ambulatoire dans le service des maladies infectieuses
e t tropicales du CHU du Point G.
Résultats
Pendant la période d’étude
nous avons enregistré 232 patients vivant avec le VIH
parmi lesquels 12 7 étaient hospitalisées (dont 8 2 malnutris et 4 5 ayant un bon état
nutritionnel) et 10 5(dont 09 malnutris) étaient suivis en ambulatoires.
On notait une
prédominance féminine dans 60,30 % des cas. La tranche d’âge de 3 0 à
4 0 ans était la plus représenté avec 38,5 %, avec une moyenne 41,85 ans et des
extrêmes de 15 et 84 ans . L’IMC moyen était de 20,79 kg/m² ; l es ménagères étaient la
profession majoritaire avec 43,1% 43,1%, des mariés représentaient 58,2%. Le VIH1 était
plus représenté avec 98,3% et dans tous les cas le motif d’hospitalisation
majoritairement trouvé était l’altération de l’état général. Les pathologie s associées à
la dénutrition étaient majoritairement représentées par la toxoplasmose cérébrale
suivie de la pneumopathie bactérienne non tuberculeuse ; à l’admission 77 % de nos patients étaient sous traitement ARV et la combinaison thérapeutique à base d
e
Ténofovir, Lamivudine et Dolutégravir était fréquente avec 75,4 %.
Tous les patients avaient reçu un traitement à base d’aliment thérapeutique prêt à
l’emploi (ATPE), et également de la bouillie enrichie devant la malnutrition aigüe
modérée et sévère, l e poids était le même dans la 1ere semaine après le début des
ATPE, de la bouillie enrichie, les patients qui étaient uniquement sous bouillie
enrichie étaient les plus représentés à 4 8, 4 % néanmoins on a constaté un gain
pondérale à 41,7 % chez les patients hospitalisés .Parmi les groupes d’aliments
consommés les céréales étaient les plus représentés à 7 0 49 % . Il existait une relation
entre la dénutrition et l’Etat de conscience des patients.
Conclusion
cette étude montre que la présence de la malnutri tion était élevée chez les
PVVIH hospitalisés au service de maladies infectieuses du CHU/Point G avec un taux de
39,2 2 %. Les malades présentant plus de symptomatologies étaient les plus atteints de
malnutrition. La promotion d’une alimentation saine et équ ilibrée basée sur la valorisation de
certains aliments traditionnels notamment les céréales plus que les légumes, le lait/produits
laitiers et les oeufs doivent être priorisés.