Epidémiologie des cancers de l’enfant à l’hôpital de Sikasso
Abstract
Les cancers de l’enfant ont souvent été considérés comme un problème concernant essentiellement le monde développé. En fait, plus de la moitié des cancers touche la population vivant dans les pays en voie développement. Ils ne représentent que 1% de l’ensemble des cancers humains. Objectif : Etudier les aspects épidémiologiques et cliniques des cancers chez les enfants au service de pédiatrie de l’hôpital de Sikasso. Cadre d’étude : L’étude s’est déroulée au service de pédiatrie de l’hôpital de Sikasso. Il s’agissait d’une étude transversale descriptive avec collecte rétrospective des donnes allant du 1er Janvier 2018 au 31 décembre 2021 sur une durée de 4 ans. Les principaux paramètres étudiés sont les paramètres sociodémographiques (Age, sexe, ethnie, profession des parents et niveau socio-économique des parents, provenance,) ; Le délai de consultation ; les circonstances de découverte ; le type de cancer, les données biologiques (catécholamines, βHCG,) Anatomopathologie, le myélogramme. Nous avons utilisé le logiciel Word 2013 et SPSS version 20 pour la saisie et l’analyse des données. Le test statistique utilise est le test de Chi². La confidentialité et l’anonymat étaient respectés. L’étude n’a bénéficiée aucun financement de tierces personnes. Durant notre étude qui s’est déroulée du 1janvier 2018 au 31decembre 2021, nous avions colliges 136 dossiers d’enfants atteints de cancer sur un ensemble de 28275 hospitalisations. Soit une fréquence hospitalière de 0,48%. Le sexe masculin représentait 60,3% avec un sexe ratio de 1,52. La tranche d’âge de 10-15ans représentait 36% des cas. Les 4Tumeurs malignes les plus fréquentes, étaient les lymphomes qui occupaient 37.5% des cas, les leucémies 19,9%, le rétinoblastome 14,7% et le Néphroblastome 11%. Conclusion : Notre étude est la première dans le service de pédiatrie de l’hôpital de Sikasso sur l’épidémiologie des cancers de l’enfant. Les lymphomes Burkit étaient le type de cancer le plus retrouve. L’insuffisance du plateau technique pour la confirmation diagnostique a été le principal handicap pour une prise en charge efficace de cancers.