Epidémiologie actuelle des hémopathies malignes dans le service d’hématologie Oncologie médicale CHU Point G.
Abstract
Introduction : Les hémopathies malignes sont des proliférations anormales et anarchiques de cellules hématopoïétiques à point de départ médullaire ou périphérique. Notre étude qui avait pour objectifs d’étudier l’épidémiologie actuelle des hémopathies malignes, de déterminer leur prévalence dans le service d’hématologie oncologie médicale CHU Point G. Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale d’une durée de quatre ans allant de Janvier 2017 à Décembre 2020 portant sur 227 dossiers de malades porteurs d’hémopathies malignes. Résultats : Notre étude a permis de recenser 227 cas d’hémopathies malignes sur les 512 cas de consultation hématologique, avec l’âge moyen de 41 ans ±17,43 avec des extrêmes se situant entre 15 et 86 ans, soit une incidence de 56 cas /an avec un sex-ratio de 1,52.La population analysée a montré une prédominance masculine pour la totalité des hémopathies malignes diagnostiquées. Les hémopathies malignes observées étaient plus souvent le syndrome immunoprolifératifs (52%) ; parmi eux, les MDH étaient prédominantes. Parmi les hémopathies malignes non lymphoïdes, la LMC était la plus fréquente (30,4%).Nous avons enregistrés 81 cas de lymphome répartis entre autre en LNH (27,8%) et MDH (9,7%) ,69 cas de LMC (30,4%), 26 cas de MM soit 11,5 %, 20 cas de leucémie aigüe dont 6,1% myéloblastiques et 2,6% lymphoblastique, 10 cas de polyglobulie de vaquez (4,4%) ,5 cas d’aplasie médullaire soit 2,2%, 3 cas de syndrome myélodysplasique soit 1,3%, 2 cas de l’association LNH+LMC et un seul cas de Waldenström. Durant la période d’étude nous avons enregistré une augmentation de la prévalence de toutes les hémopathies malignes atteignant son pic en 2018 surtout les leucémies suivis des lymphomes. Tous nos patients étaient testés pour l’infection par le VIH, HVB, HVC et présentaient respectivement une fréquence de 4%, 7,9%, 2,2%.Par contre 42 avaient un antécédent d’exposition au toxique (30 pesticides, 12 tabagiques), avec une survie plus courte n’excèdent pas 4 ans pour les LA, AM et MDS à cause du plateau technique insuffisant et le retard dans la prise en charge