Séroprévalence de la syphilis dans le service de néphrologie & d’hémodialyse du CHU point
Abstract
Objectif : Étudier les aspects épidémio-cliniques, paracliniques et étiologique de la syphilis chez les insuffisants rénaux chroniques dans le service de néphrologie. Il s’agissait d’une étude rétrospective concernant tout patient avec marqueur d’atteinte rénale (élévation de la créatine sanguine, DFG < 60ml/min/1,73m2, hématurie, leucocyturie, protéinurie ou insuffisance rénale échographique) ayant une sérologie syphilitique positive allant du 1er Janvier 2017 au 31 Décembre 2020 soit 4 ans. Seulement Douze sur cent dix (nombres de patients qui ont bénéficies la sérologie syphilitique) ont répondu aux critères d’inclusion. La prévalence de la syphilis est égale à 10,90%, des hospitalisations avec un sex ration de 0,7 en faveur des femmes. L’âge moyen a été de 50,92±11,29 avec des extrêmes allant de 37 et 76 ans. L’élévation du taux de la créatinine plasmatique a été le principal motif de consultation. L’HTA a été le principal antécédent médical soit 75% des cas. L’évaluation physique a permis de trouver l’asthénie, l’anorexie et les vomissements dans respectivement 75,0%, 91,7%et 75,0% des cas. L’adénopathie inguinale a été observée dans 25% des cas. La créatininémie a été supérieure à 1000μmol/l dans 66,7% des cas. L’hypocalcémie et l’hyperphosphorémie ont été présentés dans respectivement 83,3% et 83,3%. L’anémie était retrouvée en totalité chez tous les patients, et normochrome normocytaire arégénérative dans 58,3%% des cas. L’uroculture a été positive dans 36,4% des cas et E.coli a été le seul germe retrouvé. L’insuffisance rénale a été à caractère aigue dans 16,7% (dont l’étiologie a été la néphrite interstitielle aigue et vasculaire aigue) et chronique dans 83,3%. La prise en charge a été le traitement curatif de la syphilis. La dialyse a été indiquée dans 41,7% des cas. L’évolution a été favorable dans 66,7% des cas.