dc.description.abstract | Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) reste un problème majeur de santé publique de portée mondiale, qui a entraîné jusqu’ici plus de 40,1 millions de décès [1]. Selon les estimations, 7,7 millions de décès s’ajouteront au lourd tribut de l’infection par le VIH si rien n’est fait d’ici les 10 prochaines années. C’est pourquoi, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a fixé les nouveaux objectifs 95-95-95 à l’échelle mondiale pour éviter le pire des scénarios (2).
La prévalence mondiale de la résistance aux médicaments de la classe des INNTI met en évidence la nécessité d’accélérer la transition vers des protocoles plus récents à base de dolutégravir. Au Mali, depuis 2019, la transitions vers les schémas thérapeutiques utilisant la dolutégravir a vu le jour (4). Il s’agissait d’une étude rétrospective sur les données de janvier à décembre 2021 menée à l’Hôpital Sominé DOLO de Mopti (HSD-M) chez les PVVIH. La majorité de nos patients était de sexe féminin, la tranche d’âge la plus représentée était 44 à 55 ans et environ 80% de nos patients avait une charge virale inférieure à 1000 copies/mL. Nous concluons que la majorité de nos patients réponde favorablement au traitement anti rétroviral. | fr_FR |