dc.description.abstract | Introduction : La contraception, sujet tabou chez les hommes, permet d’améliorer la santé maternelle. L’objectif de l’étude était d’évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques des hommes dans les universités publiques du District de Bamako sur les contraceptions.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale réalisée après un échantillonnage raisonné des universités publiques comportant les facultés du domaine de la santé, le domaine juridique, technique et de la gestion. Les étudiants présents le jour du passage unique et ayant donnés leur consentement ont rempli une fiche d’enquête anonyme. Le logiciel SPSS 25.0 a été utilisé, et le test de Khi-deux de Pearson avec un seuil de significativité de 5%.
Résultats : Au total 1645 fiches ont été analysée, les 22 à 28 ans, et les FDPRI/FDPU, représentaient respectivement 57,9% [IC à 95% 55,4-60,3], et 31,2% [IC à 95% 28,9-33,4]. Les étudiants déclaraient avoir entendus parler des méthodes de contraception (88 % [IC à 95% 86,4-89,5]),l’école seul était le moyen de la connaissance (45,0 % [IC à 95% 42,7-47,5]). L’espacement de naissance évoqué comme but de la contraception (48,7 % [IC à 95% 46,3-51,1]), la pilule et le préservatif étaient les plus connus (34 % [IC à 95% 31,7-36,3]). Les enquêtés étaient pour la contraception (61,6 % [IC à 95% 59,2-63,9]), avec pour raisons les moyens économiques (26,2 % [IC à 95% 23,5-29,0]). Et moins favorables à la pratique d’une utilisation d’une méthode (52,7 % [IC à 95% 50,3-55,1]) pour des raisons religieuses. Les hommes ayant entendu parler de la contraception étaient favorable à la pratique d’une méthode (OR=2,16 [IC à 95% 1,72-2,7], P<0,000).
Conclusion : Une meilleure sensibilisation sur les méthodes de contraception chez les hommes est nécessaire pour qu’ils comprennent son importance et ses avantages. | fr_FR |