Epidémiologie du paludisme grave au Mali : interêt clinique des anticorps anti-trap : thrombonspondin related anonymous protein
Abstract
Le paludisme reste au mali un problème de santé publique . Ainsi, pour dégager les differents facteurs accompagnants le inférieur à paludisme grave supérieur à et compliqué, nous avons mené une étude de la dynamique des formes graves et compliquées du paludisme dans trois zones de transmission du Mali (Bamako, Bandiagara, Mopti) pendant la période de haute transmission. Celle ci a été completé par une inférieur à étude clinique supérieur à CAS-TEMOINS dans le service de pédiatrie de l'hopital Gabriel Touré du 15 aout au 15 novembre 1992. Elle a porté sur les enfants de 1 an à 12 ans inclus. Elle nous a permis de determiner les facteurs de gravité du paludisme qui sont : soient liés à la saison, soient à l'environnement ou soient à l'indivudu. L'étude de la dynamique du paludisme grave a montré que le phénomène de la saisonnalité est très complexe. Nous avons trouvé que le pic du paludisme grave et compliqué se situe en fin de periode de transmission. En ce qui concerne l'étude clinique : les cas étaient définis comme étant des malades se présentant dans un tableau fébrile plus inférieur à coma supérieur à, ou d'hypoglycemie, ou de choc ; avec inférieur à goutte épaisse supérieur à positive à p. falciparum et les témoins des malades fébriles à GE sans signe de malignité. Ainsi sur 1877 enfants fébriles, dont 579 avaient une GE positive soit 18,77 p. 100 parmi lesquels 132 de formes graves et 347 de formes non graves . C'est la tranche d'age de 1 à 4 ans qui a été la plus frappée par le paludisme grave. La majorité des cas vient de la zone périurbaine (50 p. 100) et celle des témoins de la zone urbaine(54,34 p.100). La population rurale est faiblement représentée. La gravité du paludisme est fonction de l'âge, de la provenance, de l'évacuation et du taux d'anticorps antipalustres. Parmi les anticorps titrés, les anticorps antitrap semblent avoir un effet protecteur chez les plus jeunes enfants de 1 à 4 ans. Mais ce phénomène s'inverse chez les plus âgés. Le tableau clinique est dominé par : le coma, l' inférieur à anémie supérieur à, inférieur à asthénie supérieur à, et l' inférieur à hépatomégalie supérieur à. Le taux de létalité est de 16,6 p.100 avant appariement il devient 18,95 p.100 après appariement avec un maximum chez les moins de 3 ans. Le traitement avec la inférieur à quinine-résorcine supérieur à en perfusion (dose 25 mg/kg/24 heures en trois prises) reste efficace.