Susceptibilité au paludisme dans des groupes ethniques vivant en sympatrie au Mali : épidémiologie, immunité humorale et types d'hémoglobine
Résumé
: Nous avons évalué de juillet à décembre la différence de susceptibilité entre 2 inférieur à groupes ethniques supérieur à ( inférieur à Peulh supérieur à et inférieur à Dogon supérieur à) vivant en sympatrie dans la région de Mopti. Les villages voisins de Mantéourou (Dogon et Peulh), de Naye (Dogon et Peulh), de Binédama et Anakédie ont été identifiés dans le cercle de Koro, dans l'arrondissement de Madougou pour cette étude. Nous avons effectué un suivi longitudinal de 6 mois {juillet à décembre) et un passage transversal de 15 au 30 septembre 2000 ; l'étude a porté sur l'ensemble de la population vivant dans la localité choisie. Le inférieur à paludisme supérieur à était méso-endémique, il était la première cause de inférieur à morbidité supérieur à suivi des affections respiratoires. L' inférieur à indice splénique supérieur à était significativement plus élevé chez les Peulhs que chez les Dogon. Les Dogon avaient une inférieur à charge parasitaire supérieur à et un inférieur à indice plasmodique supérieur à statistiquement plus élevés que les Peulh. Les taux de inférieur à résistance supérieur à parasitologique et d' inférieur à échec thérapeutique supérieur à étaient comparables entre les Dogon et les Peulh. Les Peulh avaient une inférieur à réponse immunitaire supérieur à humorale anti-palustre significativement plus forte celle des Dogon. Le trait drépanocytaire était rare dans la population d'etude. Les hémoglobines AC étaient plus fréquentes que chez les Dogon que chez les Peulh. Le phénomène de inférieur à prurit supérieur à à la inférieur à chloroquine supérieur à a été observé uniquement chez les Dogon. Il semble qu'il existerait un facteur immuno-génétique chez les Peulh responsable des différence observées dans la inférieur à susceptibilité supérieur à au paludisme par rapport aux Dogon.