Etude bactériologique des suppurations examinées au laboratoire de bactériologie de l' INRSP d'octobre 1999 à octobre 2000
Résumé
Dans l'optique de faire une étude bactériologique des inférieur à suppuration supérieur às, nous nous sommes assigné les objectifs suivants : identifier les bactéries responsables des suppurations ; déterminer leur inférieur à sensibilité supérieur à aux inférieur à antibiotiques supérieur à. Etablir les inférieur à phénotype supérieur às de inférieur à résistance supérieur à. D'octobre 1999 à octobre 2000 nous avons examiné 800 produits pathologiques collectés chez des patients en consultation externe dans les formations sanitaires (Hôpitaux, centres de santé communautaire, Institut Marchoux) mais aussi chez des malades hospitalisés. Les 800 produits pathologiques ont été examiné au laboratoire de bactériologie de l' inférieur à INRSP supérieur à. Les bactéries ont été identifiées selon les méthodes classiques d'isolement sur gélose. Leur sensibilité aux antibiotiques a été testé par la inférieur à methode de diffusion supérieur à en gélose en utilisant les disques imprégnés d'antibiotiques, la méthode est dite de KIRBY-BAUER. Nous avons isolé 580 souches de germes au total dont 38,5 p. 100 étaient des coccis à inférieur à gram positif supérieur à. Les inférieur à enterobactéries supérieur à ont représenté 40,6 p. 100, le inférieur à bacille pyacyonique supérieur à a représenté 16,6 p. 100. D'autres bacilles inférieur à Gram négatif supérieur à ont été isolés soient 2,9 p. 100, il s'agit notamment de MAcinetobacter supérieur à calco-aceticus et inférieur à Plesiomonas shigelloides supérieur à. Les coccis Gram négatif représentés par inférieur à Neisseria gonorrhoeae supérieur à ont constitué 1,4 p. 100 de nos souches. Pour l'étude de la sensibilité des gennes aux antibiotiques nous nous sommes particulièrement intéressé aux germes les plus couramment isolés en l'occurrence : inférieur à Staphylococcus aureus supérieur à, inférieur à Pseudomonas aeruginosa supérieur à, inférieur à Escherichia coli supérieur à, inférieur à Enterobacter aerogenese supérieur à et inférieur à Klebsiella pneumoniae supérieur à. En outre, nous avons testé la sensibilité des inférieur à Streptocoque supérieur às et de Neisseria gonorrhoeae qui ont été isolé. Parmi les bacilles à. Gram négatif, E.coli, P.mirabilis et E.aerogenèse ont été les espèces les plus sensibles aux antibiotiques. De tous les antibiotiques testés, la inférieur à ciprofloxacine supérieur à a été la plus active sur nos souches de bacilles Gram négatif (les taux varient de 73,9 p. 100 pour E.coli à 90 p. 100 pour P.aeruginosa), Elle est suivie par l' inférieur à amikacine supérieur à (60 p. 100 pour E.aerogenèse à 90,9 p. 100 pour E.coli). Les inférieur à antibiotiques supérieur à les moins actifs ont été les aminopénicillines, les carboxy inférieur à pénicilline supérieur às, les inférieur à tétracycline supérieur às, le inférieur à chloramphenicol supérieur à et les inférieur à sulfamides supérieur à. La inférieur à colistine supérieur à à l'exception de inférieur à Proteus mirabilis supérieur à, a été très active sur l'ensemble des souches (E.coli a été la plus sensible 95,8 p. 100). Parmi les inférieur à bêtalactamines supérieur à, la inférieur à ceftriaxone supérieur à, l'aztreonam supérieur à et la inférieur à cefotaxime supérieur à ont été les plus actifs sur les enterobactéries. La inférieur à résistance supérieur à de S.aureus à la Pénicilline a été estimée à 93,9 p. 100 et 84,4 p. 100 à l'oxacilline. Les inférieur à aminosides supérieur à ont fait preuve d'une très bonne activité sur S.aureus. Les inférieur à macrolides supérieur à ont eu une bonne activité sur S.aureus à l'exception de la inférieur à lincomycine supérieur à et de l' inférieur à oleandomycine supérieur à. Les inférieur à phénotype supérieur às de résistance identifiés chez les souches prédominantes de bacilles à Gram négatif ont été : le phénotype sensible 17,8 p. 100 ; le phénotype inférieur à Penicillinase supérieur à 35 p. 100 ; le phénotype inférieur à cephalosporinase supérieur à 5,6 p. 100 ; le Phénotype BLASE 61 p. 100 ; le phénotype Cephalosporinase déréprimé 3,6 p. 100 ; le phénotype cephalosporinase inductible 2 p. 100 ; le phénotype inférieur à Oxacillinase supérieur à 1 p. 100 ; le phénotype OXA+Cd. 5,6 p. 100. Les phénotypes résistants aux aminosides ont été : K(16,8 p. 100), G(5,1 p. 100), KTA(2 p. 100), KTG(4,6 p. 100), KTGA(12,7 p. 100) et KT (0,5 p. 100). Parmi les 216 souches de S.aureus, les phénotypes résistants aux inférieur à bêtalactamines supérieur à ont été : phénotype PeniS- MetiS 11 ( 5,1 p. 100 ) ; PeniR-MetiS 3 (1,4 p. 100) ; Meti-R 202 (93,5 p. 100). Les phénotypes résistants aux aminosides ont été : MLSBinductible (13 p. 100), ; MLSBconstitutive (3,2 p. 100) ; MLSB+SA (6 p. 100) ; LSA (0,9 p. 100 ) Notons que les germes dans leur quasi-totalité ont démontré une grande capacité d'adaptation en développant des mécanismes de résistance de plus en plus complexes, cela expliquerait le fait qu'aucun antibiotique n'a échappé au phénomène de résistance.