Rôle du genre dans la prise en charge des cas de lèpre en milieu rural
Abstract
Notre étude a consiste en une comparaison sur la qualité du depistage et du traitement des cas de lèpre selon le inférieur à genre supérieur à (masculin, feminun) des sujet dans les trois régions (Koulikoro, Sikasso, Segou) au cours des années 1996 à 1998. Elle a porte sur les dossiers de 1.041 patients (anciens et nouveaux) dépistés dans les centres de santé de ces différentes regions. Cette étude a montre une prédominance du sexe masculin parmi les cas de lèpre avec 52,9p.100 des cas. Les infirmités lépreuses de dégré 2 et la forme de lèpre multibacillaire étaient plus fréquentes dans le sexe masculin (20,9 p.100 et 57,0 p.100) que chez les femmes (18,2 p.100 et 48,2 p.100). Ces indicateurs traduisent un inférieur à dépistage supérieur à précose dans le sexe féminin. Le taux de célibataires et ruraux sont élévés chez les femmes (29,2 p.100 et 88,5 p.100) que chez les hommes (20,9 p.100 et 73,0 p.100). Le taux de régularité (92,8 p.100), d'adéquation (79,8 p.100), de guérison (83,8 p.100), perdus de vue (4,6 p.100), d'autres modes sortie (5,0 p.100), de nombre de prises moyennes de plaquettes MB et PB (18,9 prises et 5,6 prises) et de durée moyenne du traitement complet MB et PB (24,06 mois et 6,5 mois) ne présentent pas de différence statiiquement signifficative. Ce qui démontre qu'il y a très peu d'influence liée aux genres en milieu rural pour la prise en charge des cas de lepre. Partant de ces resultats resultats, nous formulons des recommandations portant sur : Le renforcement des activités d'information -éducation -communication pour le dépistage précoce de la lèpre chez les sujets de sexe masculin en particulier mais aussi sur l'insertion socio-profétionnelle surtout des femmes lèpreuses en milieu rural ; l'extension de la couverture geographique en PCT, la relance des patients irreguliers et l'asssouplissement de la supervision mensuelle de rifampicine, notament pour les sujets de sexe feminin.