Etude des rechutes dans le service de psychiatrie de l'Hopital National du Point G
Abstract
Le but de ce travail a été d'évaluer les rechutes de la pathologie psychiatrique dans ses aspects cliniques et classes nosographiques et d'identifier certains éléments du profil de patients à haut risque de rechute. Nous avons analysé rétrospectivement et dans une moindre mesure prospectivement pour la période comprise entre le 1er janvier 1998 à la première moitié de février 1999 tous les cas de patients ayants un nombre d'hospitalisations superieur ou égal à 2 et dont les sorties se faisaient après amélioration ou stabilisation clinique. 120 patients avaient été retenus. Il fut de ce fait constaté une nette prédominance d'hommmes (72,50 p.100) celibataires de surcroiît (60,80 p.100), âgé de 19 à 35 ans (72,33 p.100) peu ou pas scolarisés (70 p.100) et vivant en milieu urbain (67,50 p.100). Ces sujets, pour la plupart agréssifs sous un fond majoritairement psychotique avaient une mauvaise inférieur à observance thérapeutique supérieur à lorsque leur inférieur à ordonnance supérieur à comportait plus de un médicament (63,75 p.100). Par ailleurs, la monothérapie avec les inférieur à neuroleptiques supérieur à à action prolongée ( N.A.P) rigoureusement respectée épargnait de bien des cas de rechutes (15,78 p.100 des cas) contrairement à la inférieur à chlorpromazine supérieur à (61,53 p.100 des cas) et la inférieur à levomépromazine supérieur à (23, 07 p.100 des cas). Notre étude confirme la prise en charge combien difficile de ces malades et l'intérêt des NAP.