Faisabilité et evaluation de la cystectomie en urologie de l'Hôpital du point G
Abstract
Il s'agit d'une inférieur à étude prospective supérieur à d'observation s'étendant sur une période de 15 mois du 1er janvier 1998 au 30 mars au service d'urologie de l'Hôpital du Point G. Elle porte sur 8 cas de cystectomie dont une partielle. Nos objectifs etaient d'evaluer la survie des patients ayant bénéfié d'une cystectomie ; evaluer la faisabilité et les résultats de la cystectomie ; déterminer la mortalité de la cystectomie ; evaluer la qualité de la vie des patients. La cystectomie représente 0,76 p.100 de l'ensemble des interventions chirurgicales au service d'urologie de l'Hôpital du Point G. L'indication a été la tumeur de vessie. L'âge moyen de nos patients a été de 49 ans, il n'y a pas eu de prédominance de sexe. Le retard de consultation en milieu spécialisé a été observé chez tous les patients, seulement 25 p.100 des patients ont consulté à la prémière années de leur maladie. Il a été réalisé dans tous les cas un traitement palliatif car 50 p.100 des patients avaient une tumeur au stade T3 et 50 p.100 l'avaient au stade T4. Dans 37,5 p.100 des cas, a été faite une cystectomie totale, dans 25 p.100 une pelvectomieantérieure, dans 25 p.100 une utéro-cystectomie, dans 12,5 p.100 une cystectomie partielle. L'utéro-sigmoidostomie a été réalisée dans 87,5 p.100 et dans 12,5 p.100, on n'a pas eu recours à une dérivation urinaire. Les suites opératoires immédiates ont été favorables dans 37,5 p.100 des cas. On a enregistré une éviscération par suite de vomissement, un cas de fièvre isolée, un cas de suppuration pariétale un décès à j3 et à j28 post-opératoire. Les suites opératoires à moyen terme ont été favorables dans 50 p.100 des cas ; dans 33 p.100, il y a eu une inférieur à récidive supérieur à tumorale, une anémie avec cachexie dans 17 p.100 des cas. 40 p.100 de nos patients après urétéro-sigmoidostomie allaient aux latrines (selles et urines confondues) 3 fois le jour et 40 p.100 passaient la nuit sans y aller. Tous les patients étaient continent de jour et 83,3 p.100 l'étaient la nuit. 66,7 p.100 des patients n'ont pas eu d'activité sexuelle après l'intervation contre 33,3 p.100 ; 66,7 p.100 sont restés professionnellement actifs et 33,3 p.100 sont restés inactifs. La mortalité au cours de notre période d'étude a été de 50 p.100. La survie à 3 mois a été de 75 p.100 et de 50 p.100 à un an.