Les ruptures utrines. Expérience d'une structure de deuxième référence (Le service de gynécologie et obstétrique de l' Hôpital regional de Sikasso).
Abstract
Notre inférieur à étude prospective supérieur à s'est déroulée dans le service de gynécologie d'obstétrique de l'Hôpital régional de Sikasso du 1er janvier 1998 au 30 avril 1999 soit une période de 16 mois. L'objectif principal est d'étudier la inférieur à rupture utérine supérieur à dans notre service. Nous avons colligé durant la période d'étude 53 cas de ruptures utérines soit une fréquence de 0,8 p.100 : 1 rupture pour 118 accouchements. Tous les âges de la période d'activité génitale sont concernés (16 à 40). Les facteurs étiologiques sont dominés par les présentations dystociques et les dispropositions feoto-pelviennes-10 cas sont les plus intervenus sur inférieur à utérus cicatriciel supérieur à soit 18,9 p.100. Les multipares et les grandes multipares sont les plus touchées. Les inférieur à facteurs de risque supérieur à les plus importants sont : la multiparité, le bas niveau socio-économique et l'absence ou l'insuffisance de surveillance de la grossesse et de l'accouchement. Nous avons effectué 49 cas d' inférieur à hystérorraphie supérieur à (96,1 p.100 et 2 cas d'hystérectomie subtotale. La mortalité maternelle est élèvée : 9,4 p.100. La mortalité feotale est très élèvée : 84,3 p.100. Nous avons enregistré 4 cas de fistule vesico-vaginale dont un cas était associé à une psychose puerpérale. La prophylaxie demeure l'élément essentiel de ce veritable problème de santé publique.