dc.description.abstract | Notre étude portait sur la pédiculose chez les élèves de l'école fondamentale C du groupement scolaire de Boulkassoumbougou. Elle visait à déterminer la prévalence de cette affection dans notre population d'étude, prévalence qui est 41,5 p.100 . Cette étude avait également pour but de déterminer les facteurs à risque et les éléments déterminants de cette ectoparasitose qui touche particulièrement les enfants d'âge scolaire [6]. La promiscuité est le principal facteur à risque de la pédiculose, notre étude révèle également que le principal mode d'infestation est un contact direct de cheveux à cheveux [12]. Cette étude permet par la même occasion de préciser que ni le lieu de résidence [10], ni le type d'habitation [10], ni le type de couchette [10], ni le rang social [12] ne sont des éléments déterminants de cette affection. Il ressort dans nos recherches que 4,4 p.100 de notre population d'étude ont eu recours à un médecin ou à un pharmacien pour la prise ne charge de la pédiculose. Les populations privilégient les remèdes traditionnels dans la prise en charge de la pédiculose, cependant, contrairement à la croyance populaire, très peu d'observations démontrent l'efficacité des remèdes traditionnels utilisés dans le traitement des poux de tête, il est donc préférable d'avoir recours à un professionnel de la santé pour la prise en charge de cette affection. Les poux du corps et du pubis sont par contre rares chez les enfants scolarisés. Certaines maladies cutanées peuvent être transmises par les poux du corps telles que la fièvre récurrente, le typhus exanthématique, la fièvre des tranchées [8]. Ces maladies peuvent conduire à des complications imposant la forte nécessité de leur prise en charge efficace par des professionnels de la santé. | |