dc.description.abstract | Le but de cette étude était de mettre en place un système de Surveillance grâce à l'ECBU au Laboratoire Rodolphe Mérieux des résistances aux antibiotiques des germes responsables d'infections urinaires. Etude transversale prospective effectuée au LRM, portant sur les souches bactériennes isolées à partir des ECBU, de janvier à décembre 2013. L'identification des bactéries a été réalisée selon les caractères bactériologiques. L'étude de la sensibilité aux antibiotiques des bactéries a été réalisée avec les automates Vitek 2 compact et Mini Api. Au total 212 souches bactériennes (11,1 p.100 du total des prélèvements) ont été obtenues à partir des 1907 ECBU effectués. Vingt (20) différents types de germes ont été identifiés ; représentés en majorité par Escherichia coli (61,8 p.100), suivie de Klebsiella pneumoniae (14,2 p.100) et de Pseudomonas aeruginosa (7,1 p.100). Le niveau de résistance d'Escherichia coli aux aminopénicillines étaient relativement élevé, mais elle garde cependant une sensibilité relative aux C2G et C3G ; aux aminosides et aux fluoroquinolones. Il en est de même pour l'imipénème, l'ertapénème et la nitrofurantoine qui ont une sensibilité presque intacte sur Escherichia coli. Cependant, le cotrimoxazole, les quinolones, les C2G et C3G ont un niveau de résistance très élevé à Klebsiella pneumoniae. Ainsi, toutes les souches de Pseudomonas aeruginosa sont résistantes à la rifampicine et au cotrimoxazole. Toutefois, ces dernières demeurent sensibles à la colistine, l'imipenème et à la méropénème. La résistance était plus marquée à la gentamicine, tobramycine, et à la ciprofloxacine. La surveillance des résistances aux antibiotiques des principales souches bactériennes impliquées dans les infections urinaires nous ont permis d'identifier 30,1 p.100 de bactéries multirésistantes. Le système de surveillance, de la resistance aux antibiotiques est mis en place au LRM et permet de garantir la fiabilité des ECBU réalisés. Le phénomène multirésistance des bactéries est très élevé et doit conduire à renforcer sa surveillance au LRM et à mettre en place des bonnes pratiques en matière d'antibiothérapie aussi bien dans la communauté qu'à l'hôpital. | |