Infections respiratoires aiguës chez l'enfant : comportements et connaissances des mères et des prestataires de santé : Cas des centres de santé de la Commune IV de Bamako
Résumé
Les inférieur à infections respiratoires aiguës supérieur à représentent l'une de premières inférieur à causes de décès supérieur à des inférieur à enfant supérieur às de moins de 5 ans dans le monde. Des études ont montré que beaucoup de ces décès pouvaient être évités si les enfants souffrant d' inférieur à IRA supérieur à étaient tôt chez un prestatire qualifié. Notre étude est une inférieur à enquête transversale supérieur à qui a lieu dans 3 structures de PMI de la commune IV du district de Bamako de Décembre 1993 à Février 1994. Il s'agissait d'interroger les mères des enfant de 0 à 5 ans présentant une IRA et tout le personnel socio-sanitaire sur leurs connaissances, attitudes et pratiques en face d'une IRA chez un enfant. L'objectif de notre étude était de : récenser les différentes habitudes qu'ont les mères d'enfants souffrant d'IRA ; - cerner les obstacles pouvant les influencer négativement sur la recherche précoce de soins chez un prestatire qualifié en cas de pneumonie de l'enfant ; - décrire les connaissances des prestataires de santé sur les IRA chez un enfant. Les résultats de l'étude ont montré qu'une mère d'enfant souffrant d'IRA consulte le plus souvent d'abord un centre de santé, mais une proportion importante passe directement à la pharmacie se procurer un sirop contre la toux. Peu de mères (moins de 40 p.100) connaissent les vrais signes de la inférieur à pneumonie supérieur à chez les enfants que sont la inférieur à polypnée supérieur à et le tirage sous inférieur à costal supérieur à, par contre la inférieur à toux supérieur à, la inférieur à fièvre supérieur à et surtout le geignement expiatoire sont souvent cités comme signes de pneumonie. Même si les mères d'enfants dans la pratique courante sont conscientes de la gravité des signes comme le refus de boire ou de s'alimenter, la convulsion, très peu d'entre elles les reconnaissent comme des signes pouvant se retrouver dans une pneumonie grave. Quant au personnel socio-sanitaire, il cite comme IRA de préference des infections des voies aériennes inférieures et ignorent la plupart des germes d'angine ou d'otite aiguë. Le personnel de santé confond les signes de gravité avec ceux qui inquiètent les mères comme la toux persistante et la fièvre importante. Aucun personnel socio-sanitaire n'a suivi une formation spéciale sur les IRA et la prescription d'antibiotique se fait de façon anarchique même pour des affections qui n'en nécessitent pas. Une grande proportion du personnel pense que le stéthoscope est indispensable dans le diagnostic de la pneumonie. Le personnel de soins n'a en général aucune qualification pour la prise en charge des enfants amenés par leur mère pour IRA ou pneumonie.