Etude de l'infécondité conjugale dans le service de gynécologie obstétrique du C.H.U du Point "G" à propos de 535 couples
Abstract
Il s'agissait d'une étude rétro-prospective, descriptive et analytique qui portait sur 535 couples ayant consulté dans le service de gynécologie obstétrique du C.H.U du Point "G" pour infécondité du 1er janvier 2004 au 31 Décembre 2007 soit une période de 4 ans. La fréquence de l'infécondité du couple était de 12,7 p.100 . Les femmes de moins de 35 ans étaient les plus représentées avec 81,0 p.100 . L'infécondité de type secondaire était le plus fréquent soit 58,9 p.100 . La durée de l'infécondité était inférieur ou égal 5 ans dans 55,0 p.100 . L'examen clinique était normal dans 50 p.100 . La pathologie tubaire dominait dans 40,0 p.100 l'étiologie chez la femme et l'oligoasthenospermie dans 42,6 p.100 chez l'homme. L'HSG apparaissait comme l'examen complémentaire capital dans le bilan de l'infécondité féminine. Le spermogramme demeurait chez l'homme, l'examen complémentaire le plus réalisé. L'infécondité féminine était la plus dominante avec 62,8 p.100 suivie de celle masculine 13,5 p.100 (couple 12,9 p.100 et indéterminé dans 10,8 p.100 ). Les inducteurs d'ovulation et les hormones occupaient toujours une place importante dans la prise en charge de l'infécondité. Cela était confirmé par 102 grossesses induites. Malgré le pronostic parfois mitigé de la chirurgie, celle-ci avait permis d'aboutir à la grossesse dans 28 cas. Certes il faudrait noter que les nouvelles techniques de la PMA auraient une place dans l'arsenal thérapeutique de l'infécondité conjugale. Leur avènement serait le bienvenu au Mali. Le coût élevé reste toujours un problème majeur dans la prise en charge.