Etude cap : le recours tardif aux soins des parturientes du Village Point G: 1er Janvier 2005 au 31 Dec 2006
Abstract
Le recours tardif ou l'admission tardive dans un service d'obstétrique au cours du travail conserne 90 p.100 des bébés dans le monde entier. Le but de notre étude (1er type de retard) était d'apprécier les connaissances, attitudes et pratiques des parturientes pouvant mettre en jeu le pronostic maternel et foetal. Pour cela nous avons procédé à une étude descriptive transversale sur 2 ans (du 1er Janvier 2005 au 31 Decmbre 2006) portant sur 100 parturientes reçues au service et 300 femmes interrogées dans le village du Point G. Les interrogatoires ont été individuel en isolant chaque participante. Les femmes concernées par notre étude avaient un âge compris entre 14 et 60 ans avec une moyenne de 37 ans. Les parturientes du village du Point G occupent 11,78 p.100 des accouchements du service de gyneco-obstetrique. L'étude a enregistré 4,7 p.100 d'antécédent d'accouchement à domicile et 2,7 p.100 de femmes du village du Point G ignorent la nécessite de la CPN, 25 p.100 de mères célibataires, 37 p.100 d'analphabètes La plus part de nos parturientes n'arrivent au service qu'à la phase active (78 p.100 ), 27 p.100 ont accouché par césarienne ; 2 p.100 de mort-nés ; 3 p.100 en états de mort apparent (5 p.100 de décès), 11 p.100 de souffrance foetale. Les coutumes et traditions influencent faiblement ce retard accusé (2 p.100 ), l'environnement médical est plus incriminé (36,3 p.100 ) suivi du manque de moyen (25 p.100 ) dans les motifs de recours tardif au service. L'anthropologie médicale très souvent néglisée dans la prise en charge des patients dans les structures hospitalières, et dans les études médicales, mérite une observation toute particulière car elle y est indispensable.