Les causes liées aux décès des patients sous traitement anti retro-viral au CESAC
Abstract
Malgré l'accès aux ARV, les patients infectés par le VIH ne sont pas à l'abri des infections opportunistes et de la mort. Le but de cette étude était de déterminer les causes associées aux décès chez les patients infectés par le VIH sous traitement ARV au CESAC. Du 1er juillet 2005 au 30 juin 2007, nous avons conduit une étude rétro prospective et descriptive sur 47 patients décédés sous traitement ARV au CESAC. L'infection à VIH1 était la plus représentée avec 91,5 p. 100 des cas. Tous les patients avaient bénéficié de la chimioprophylaxie primaire au Cotrimoxazole. La tuberculose (36,2 p. 100) ; le paludisme (21,3 p. 100) ; les pneumopathies non tuberculeuses (12,8 p. 100) ; la maladie de Kaposi (10,6 p. 100) les opportunistes digestives (10,6 p. 100) et de la co-infection hépatite et/ou hépatite toxique (8,5 p. 100) étaient les infections opportunistes les plus associées aux décès. A l'initiation 56,6 p. 100 des patients avaient un taux de T CD4 inf. à 100/mm³. Au moment de l'apparition des I.O. 70,2 p. 100 des patients avaient un taux de T CD4 inférieur à 200/mm³ Dans 68,1 p. 100 des cas, les autres facteurs associés aux décès étaient le dépistage tardif. La Triomune était le schéma d'ARV le plus utilisé avec 57,4 p. 100 des cas