Cancers du pancréas : études cliniques épidémiologique et prise en charge dans le service de Médecine Interne de l'hôpital du Point G
Abstract
Le but de notre travail a été d'étudier les aspects épidémiologique, clinique, biologique et la prise en charge des tumeurs du pancréas dans le service de médecine interne (CHU) du point G. Il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive dans le service de médecine interne de l'hôpital du Point G de janvier 2000 en août 2005. Ont été inclus dans l'étude, tous les patients présentant un cancer du pancréas retenue sur les arguments : clinique, échographique ou scannographique. 14 malades ont été recensés soit 0,6 p.100 des hospitalisations pendant la période d'études. L'âge moyen des patients était de 60 ans. Le sexe ratio était de 1,33 en faveur des hommes. Les signes cliniques étaient : l'ictère (71,4 p.100 ), accompagné de prurit (57,1 p.100 ). Les autres signes cliniques étaient : la douleur avec ou sans masse palpable (92,8 p.100 ), l'altération de l'état général (100 p.100 ), et l'ascite (35,7 p.100 ). Les phosphatases alcalines étaient élevées dans 28,6 p.100 des cas mais effectuées seulement 35,7 p.100 des cas. Une hyperglycémie a été notée dans 28,6 p.100 des cas. Une élévation de l'antigène carcino embryonnaire a été notée dans (7,1 p.100 ) des cas. Le Ca19-9 dosé dans 14,3 p.100 des cas était élevé soit (100 p.100 ) des cas. L'échographie abdomino -pelvienne a permis le diagnostic dans (78,5 p.100 ) des cas. Quant au scanner son efficacité dans le diagnostic était de (71,4 p.100 ). Le diagnostic a été une fois per opératoire suite à une cholécystite. La prise en charge consistait en l'administration d'antalgique de palier 2 ou 3. Un traitement antidiabétique était institué chez 2 malades soit (14,3 p.100 ) des cas ; 6 malades ont été transférés en chirurgie soit (42,8 p.100 ). A défaut d'un diagnostic précoce la prise en charge est dominée par le traitement palliatif. Le défi du médecin reste le diagnostic précoce car le pronostic est sombre.