| dc.description.abstract | Pendant deux saisons de transmission ( 1999 et 2000 ) nous avons étudié dans un milieu rural et péri-urbain, la variation de l'incidence et la dynamique de transmission du paludisme. Les proportions des sujets ayant fait au moins un accès palustre simple était plus élevé en 1999 qu'en 2000 à Sotuba (p égal 0,001). Les enfants de 0-5 ans (p égal 0,003) étaient les moins touchés par le paludisme en 2000. A Donéguébougou, les proportions des sujets ayant fait au moins un accès palustre étaient similaires en 1999 et en 2000 (p égal 0,47). Les enfants de 0-5 ans étaient les plus touchés en 1999( p égal 0,001) et 2000 (p égal 0,002). Les taux d'incidence cumulée diminuaient par tranches d'âge et par an à Donéguébougou avec une tendance à la diminution p égal 0,001 en 1999 et 2000. A Sotuba, ce taux variait d'une année à l'autre dans les tranches d'âge. La densité d'incidence (épisodes en personne-semaine ) par tranches d'âge en 1999 et 2000 à Donéguébougou était similaire dans toutes les classes d'âge ; 0,10 et 0,14 ( p égal 0,06 ) dans la classe d'âge de 0-5 ans, 0,08 et 0,10 (p égal 0,21 ) dans la tranche d'âge de 6-10 ans, 0,05 et 0,05 dans la classe d'âge de 11-15 ans (p égal 0,81 ) et 0,03 et 0,03 dans la tranche d'âge de 16-20 ans (p égal 0,43 ). Elle variait d'année en année à Sotuba. Mais en 1999, pas de différence entre les classes d'âge de 6-10 ans, 11-15 ans, 16-20 ans respectivement ( 0,11 et 0,11 et 0,12). Globalement pour toutes les classes d'âge elle était de 0,11épisodes en personne-semaine en 1999 et de 0,05 en 2000 à Sotuba ; et de 0,066 en 1999 et 0,080 épisodes par personne-semaine en 2000 à Donéguébougou. Nous avons observé une légère variation mensuelle du TIE durant la période d'étude à Donéguébougou. Le taux cumulatif était de 21,1 piqûres infectantes par homme de Juin à Décembre contre 19,2 en 2000 ( technique du spray cacht ). A Sotuba il était de 0,74 piqûres infectées par homme de Juin à Décembre 1999 contre 0,28 en 2000. Les résultats obtenus à Sotuba et Donéguébougou suggèrent que nous pouvons tester les futures vaccins antipaludiques dans ces localités. Mais les phases I,II et III à Donéguébougou et phases II, III à Sotuba. | |
