Etude de la qualité des soins dans certains établissements prives du district de Bamako
Abstract
La privatisation de la profession sanitaire autorisée au Mali par la loi nuero 85-41/AN-RM adoptée par l'Assemblée nationmale en sa séance du 14 Mai 1985 dans le cadre de son ajustement structurel par le fonds Monétaire international (FMI) dont il est membre a produit des efféts positifs. En plus de sa paticipation à l'amélioration, à la réalisation de la couverture sanitaire du pays et à la promotion socio-économique des populations, le secteur privé sanitaire a contribué à la réduction de l'exode des cerveaux, de l'évacuation sanitaire nécessitant toujours des dépenses et du chômage. C'est un sectuer qui ressort aux yeux des usagers comme prestataire de bonnes qualités de soins, qualités apréciées ici par les bons comportements et accueil du personnel, le bon état des locaux, la faible durée d'attente, l'éffectivite de l'examen physique dans la majorité des cas, le conseil médical qui fait rarement défaut, la plus grande précision des diagnostics, la faible moyenne de produits prescrits par ordonnance, l'existence de matériels techniques adéquats et surtout par la présence du personnel qualifié. Il pourrait encore être encore plus bénéfique en formalisant ses relations avec les formations publiques sanitaires car pouvant participer aux activités préventives (vaccinations) et contribuer à la fourniture de statistiques sanitaires. Malgré tout, le secteur privé sanitaire demeure confronté à beaucoup de difficultéstelle que le manque de motivation des jeunes à s'installer, l'absence de mécanisme de prise en charge collective des dépenses de santé ( assurence - malades, mutuelle ) et le faible pouvoire d'achat des populations.