| dc.description.abstract | Nous avons effectué une étude comparative de deux techniques moléculaires de surveillance de la chimiorésistance de Plasmodium falciparum. La PCR nichée suivie de restriction enzymatique a été comparée à une technique d'hybridation moléculaire, le dot blot. Notre gène d'intérêt était le pfcrt, un marqueur moléculaire utilisé pour le génotypage des souches de Plasmodium falciparum chloroquinorésistantes. Les comparaisons ont porté sur la sensibilité, la spécificité, le coût et la durée de réalisation et la capacité de détection des souches minoritaires autrement dit des infections polyclonales. Nous avons également recherché des haplotypes de pfcrt (74-76). Le travail a porté sur un total de 192 échantillons. Nous avons trouvé que la fréquence de l'allèle mutant 76T de pfcrt à Pongonon était de 33,3 p.100 par la PCR alors qu'elle était de 59,4 p.100 par le dot blot. La différence entre les deux méthodes était statistiquement significative (p inférieur à 0,001). La technique de dot blot a montré une proportion d'infections mixtes de 52,6 p.100 contre 17,2 p.100 pour la PCR-RFLP. Sur un ensemble de huit haplotypes recherchés deux seulement (MNK et IET) étaient présents. Le coût de génotypage d'un échantillon par le dot blot a été estimé à 11306,5 FCA contre 3372,985 FCFA pour la PCR-RFLP. En ce qui concerne la durée de réalisation le dot blot nécessite 4 à 6 fois plus de temps que la PCR .En conclusion, nous pouvons dire que la technique de dot blot est plus sensible que la PCR-RFLP. Cependant c'est une méthode laborieuse et lourde qui ne peut être utilisée que pour des travaux spécialisés de recherche. | |
