Etude Epidémiologique des Voies d'administration Médicamenteuse dans le Service de Pédiatrie de L'Hôpital Gabriel Touré.
Résumé
La voie injectable parait être la plus fréquemment utilisée dans nos structures sanitaires. Dans le but de réaliser une étude prospective et descriptive des voies d'administration médicamenteuse, nous avons réalisé ce travail dans le service de pédiatrie générale de l'hôpital Gabriel Touré sur une période de 6 mois. Nous avons enrôlés une population de 300 enfants, notre échantillon se répartissait entre 57 p.100 de sexe masculin avec un sex ratio égal 1,3 en faveur du masculin. L'âge moyen était de 2 ans plus ou moins 1. Les hypothèses diagnostiques, de l'admission à la sortie des patients, ont subit une modification tant par leur fréquence que par leur formulation, ainsi le paludisme (37,4 p.100 versus 39,7 p.100 à 72 heures), la pneumopathie (19 p.100 versus 20 p.100 à 72 heures), et le syndrome nephrotique (2,2 p.100 versus 5,1 p.100 à 72 heures) sont apparus les plus couramment évoquées. La fréquence d'administration adaptée aux hypothèses diagnostiques étaient à prédominance d'injectable de 76,6 p.100 à l'admission, 70 p.100 à la 72e heures et 36,3 p.100 à la sortie. Les complications les plus courantes étaient l'inflammation des sites de ponction du cathéter (21,8 p.100 ) à l'admission, 18 p.100 après 5 jours d'hospitalisation. Par ailleurs d'autres complications telles que, l'abcès du point de ponction (0,6 p.100 ), La durée moyenne d'hospitalisation enregistrée était de 7,6 jours plus ou moins 3,7 et la létalité était de 11 p.100 . Conclusion : l'injection apparaît la plus utilisée en pédiatrie III conformément aux pathologies les plus courantes. Une étude plus approfondie serait nécessaire pour évaluer l'adéquation entre les hypothèses diagnostiques et les voies d'administration.