Schizophrénie et rechutes, approche épidémiologique et clinique en milieu hospitalier au CHU du Point G.
Abstract
Les données recueillies concernaient les patients schizophrènes suivis et stabilisés au service de psychiatrie du CHU Point-G qui ont rechuté de Janvier 2010 au Décembre 2014. C’était une étude descriptive à collecte rétrospective. Il s’agissait principalement d’hommes soit 84,6%, jeunes avec un âge moyen de 26,69 ans, la tranche d’âge était de 24-33ans dans 52,9%. Ils étaient célibataires dans 70,2%. La plupart résidait en zone urbaine soit 60,6%. Les élèves /étudiants et les sans profession étaient majoritaires soit 44,2%(22,1% chacun) et la plupart de la population avait un niveau primaire d’étude soit 27,9%. Les signes retrouvés lors des rechutes étaient en partie les signes positifs dans 52,9%. Un antécédent familial de trouble psychiatrique a été retrouvé chez 51,9% des patients, et 19,2% des parents des patients avaient un lien de consanguinité. Nous avons trouvé que 45,2% des patients avaient fait plus de 6 mois avant de faire un traitement médical et 67,3% avaient fait recours aux traitements traditionnels avant de venir dans un centre de santé et chez 62,5% des patients l’issu était non favorable. Dans cette étude, la plupart des patients était sous essentiellement sous les neuroleptiques classiques (quotidien et à action prolongée) soit 49,0 %, et les classiques quotidiens étaient les plus prescrits. La rechute a été observée dans 70,2% de cas et la rupture thérapeutique y était associée à 74,0%.