Etudie des résultats de la chirurgie de la cataracte post-traumatique chez les enfants de 0 à 15 ans au CHU-IOTA du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2021.
Abstract
Introduction : Le traumatisme oculaire est la principale cause de cécité unilatérale curable de l’enfant. Une prise en charge rapide et spécialisé pourrait réduire les risque d’amblyopie et de strabisme, le traitement est chirurgical. Objectifs : Notre travail avait pour but d’évaluer les résultats anatomique et fonctionnel de la chirurgie de la cataracte post-traumatique chez les enfants de 0-15 ans au CHU-IOTA. Méthodologie : Cette étude s’est déroulé du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2021, nous avons réalisé une étude descriptive, rétrospective chez les patients admis pour cataracte post-traumatisme dans le CHU-IOTA. Résultats : Nous avons recensés 143patients dont 98 hommes et 45 femmes. L’âge moyen était de 9,84 ans dont les extrêmes étaient 3 et 15 ans. La tranche d’âge 10-15 ans a représentée 51,75% des cas et 69% étaient de sexe masculin avec un sex-ratio de 2,18. Le jeu des enfants (69,93%) était le premier mécanisme de survenue. L’acuité visuelle non corrigée préopératoire était ˂1/10ème chez 74,12%. La phaco A +ICP (69,23%) suivie de l’EEC+ICP (29,3%) étaient les deux principales techniques chirurgicales. Les complications post opératoire à J1 et J4 étaient dystrophie de cornée avec respectivement 23,08% et 22,54% suivie de fibrose de la capsule postérieure avec 20,28%. Il y’a une diminution de la dystrophie de cornée à 13,98% après 2 semaines. L’acuité visuelle était ≥3/10ème chez 24,47% cas à J30. Nous notons une amélioration chez 38 d’entre eux après l’opération. Les cause de mauvais résultats étaient la fibrose de la capsule postérieure et la dystrophie de cornée. Conclusion : La cataracte traumatique est une affection de plus en plus fréquente, et demeure l’une des principales causes de cécité unilatérale dans les pays en voie de développement. C’est une affection dont la gravité est encore banalisée en raison de son caractère unilatéral. Elle pose encore dans notre structure des problèmes de prise en charge de l’aphakie chez l’enfant.