Gastrites chroniques au CHU du point G : Aspects épidémiologiques et anatomopathologiques.
Résumé
Introduction : La gastrite chronique est universellement répandue. Le but de notre travail était d’étudier les aspects épidémiologiques et anatomopathologiques des gastrites chroniques. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale, descriptive et analytique à caractère rétrospectif et prospectif qui s’est déroulée de janvier 2017 à décembre 2021 soit une durée de 4 ans dans le service d’Anatomie et de Cytologie pathologiques au CHU du point G. Résultats : Nous avons colligé 678 cas de gastrites sur 809 prélèvements gastriques (biopsie et gastrectomie), soit un taux de 83% des cas enregistrés. Les gastrites chroniques étaient au nombre de 473 cas, soit 69,7% de l’ensemble des cas de gastrite. La moyenne d’âge était de 48 ±15,86 ans avec des extrêmes 16 ans et 98 ans. Nous avons observé une légère prédominance féminine et un sex-ratio = 0,99. L’antre était le siège de prélèvement le plus fréquent (29,2%). La gastrite chronique modérée prédominait dans 91,1% des cas. Une activité légère était présente chez 56,4% des patients. L’atrophie légère prédominait chez 51,2% des patients. La métaplasie intestinale légère dominait avec 14,2%. L’Hp a été retrouvé dans 54,8% des cas. La lésion folliculaire était légère chez 32,1% des patients. On a retrouvé une dysplasie chez 3,4% des patients. Conclusion : En raison de l’étroite relation entre Hp, les gastrites, les ulcères et les cancers de l’estomac, il faut traiter correctement toutes les gastrites chroniques diagnostiquées à l’histologie. La connaissance du profil épidémiologique nous apparaît comme une nécessité car, elle permettra d’identifier les populations à risque qui devraient bénéficier d’exploration endoscopique.