Contribution de la chimie urinaire dans le diagnostic des infections urinaires au
Résumé
L’infection urinaire correspond à l’agression d’un tissu de l’arbre urinaire par un ou plusieurs microorganismes générant une inflammation et des symptômes de nature et d’intensité variable selon le terrain [1]. Dans le contexte actuel de la lutte de la résistance aux antimicrobiens (RAM), le diagnostic rapide des infections, suivi de leur prise en charge devrait être une priorité absolue en pratique médicale. L’apport de la chimie urinaire serait essentiel pour l’orientation diagnostique, compte tenu du délai d’attente des résultats de l’examen cytologique et bactériologue des urines. Le but de notre travail était d’étudier l’apport des bandelettes réactives dans le diagnostic des infections urinaires dans le service de laboratoire du CHU du Point G. Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale et descriptive à collecte prospective allant de Juin 2020 à Décembre 2020 au Laboratoire du CHU du Point G qui concernera tous les patients se présentant au laboratoire pour un bilan ECBU ; Résultats : Au cours de notre étude, nous avons enregistré 164 cas d’infections urinaire dans le service de laboratoire Le sexe féminin a représenté 56,10% avec un sex ratio de 0,78 La tranche d’âge 30-49 ans a représentée 36,58% Les nitrites ont été retrouvés dans 0,28% des urines positives aux levures