Evaluation de l’état Nutritionnel chez les PVVIH hospitalisées
Abstract
L’impact nutritionnel de l’infection à VIH est un facteur déterminant de la Maladie, pouvant entrainer une dénutrition importante d’où la classification Stade 4 OMS de l’infection VIH en zone tropicale (syndrome cachectisant dû au VIH). Il s’agit d’une étude transversale prospective et descriptive allant d’Aout 2020 à Mai 2021, portant sur 91 patients vivants avec le VIH hospitalisées dans le service des Maladies Infectieuses et tropicales ayant un IMC <18,5 kg/m² avec une prédominance féminine à 68,1 %. La tranche d’âge de 29 à 39 ans et d’IMC de 13 à 15,99 kg/m² était les plus représenté avec respectivement 35,2% et 51,6 % ; le VIH1 était plus représenté avec 92,3% et dans tous les cas le motif de consultation majoritairement trouvé était l’altération de l’état général. Les pathologies associées à la dénutrition étaient majoritairement représentées par la candidose buccale suivie de la tuberculose ; à l’admission 87,9 % de nos patients étaient sous traitement ARV et la combinaison thérapeutique à base de Ténofovir, Lamivudine et Dolutégravir était fréquente avec 48,4 % ; le taux d’albumine sanguin était bas dans 35,2% et l’anémie était présente avec un taux d’hémoglobine entre 7 et 12g/dl dans 54,9 % des cas, le type normocytaire normochrome était plus retrouvé. Tous les patients avaient reçu un traitement à base d’aliment thérapeutique prêt à l’emploi (ATPE) devant la malnutrition aigüe modérée et sévère, un gain pondéral a été constaté dans la 2eme semaine après le début des ATPE. L’exeat était le mode de sortie le plus représenté avec 68,1%. Il n’existait pas de relation entre la dénutrition et le degré d’immunodépression