Etude du comportement de prise de sucre, d’Anopheles gambiae sl sur différentes sources de sucre pouvant constituer une alimentation alternative, au laboratoire Malaria Research and Training Center (MRTC).
Abstract
Pour un contrôle plus efficace contre les vecteurs du paludisme il est indispensable d’avoir une meilleure connaissance du comportement de prise de sucre de ces vecteurs, c’est dans ce cadre que s’inscrit notre étude.
L’étude (expérimentale) s’est déroulée à l’insectarium du MRTC au point G.
Des moustiques (mâles et femelles) de 3 à 5 jours d’âge ont été répartis dans des cages puis soumis à des tests de survie pendant une durée de 24h et 48h, ensuite nous nous avons évaluer la durée de vie maximum des moustiques pour chaque source de sucre pour ensuite caractériser le comportement de prise de sucre en déterminant le taux d’engorgement grâce au test à l’anthrone.
L’exposition aux différentes sources de sucre que nous avons utilisées était associé à des taux de survie très élevés de la population d’An. gambiae s.l. Cette hausse des taux de survie demeurait tout au long de la durée des expériences au-dessus de 65%.
La longévité correspondant au nombre maximum de jours écoulés jusqu’à la tombée du dernier moustique du cage. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les moyennes des longévités (p= 0,9754).
Le taux d’engorgement a été déterminé à l’aide du test à l’anthrone à l’issu duquel nous avons visualisé la coloration sur une plaque ELISA
Le taux d’engorgement variait de 46,67 à 83,33%.
En conclusion, les résultats de cette étude expérimentale ont démontré que le sucre contenu dans les déchets de nos différents aliments et boissons consommé au quotidien pouvaient être utilisés par les moustiques du genre An. gambiae s.l. aussi bien mâles que femelles, pour puiser du sucre nécessaire au maintien de leur équilibre énergétique en attendant que les conditions redeviennent favorables.