Prévalence des infections nosocomiales dans 10 services du CHU du Point G.
Résumé
Les infections nosocomiales restent une préoccupation de santé publique de par leur morbidité, leur mortalité, la durée de séjour et le coût des soins engendré pour les patients. Afin de déterminer la prévalence des infections nosocomiales au CHU du Point G, cette étude transversale descriptive et analytique a été réalisée sur une période de six semaines : du 1er juillet au 18 aout 2019.Nous avons inclus tous les patients hospitalisés pendant au moins 48 heures avec une infection suspectée ou confirmée. Le taux de prévalence des infections a été de 12,3% et celui des infectés de 14,03%. Les principaux germes responsables de ces infections nosocomiales ont été : Escherichia coli (29,6%), Klebsiella pneumoniae (18,5%), Acinetobacter baumannii (11,1%), Pseudomonas aeruginosa (9,3%), Enterobacter cloacae (7,4%) et Candida albicans (5,5%). Les infections urinaires (46,1%) ont occupé la première place, suivies des ISO (24,6%), des bactériémies (23,1%), des PAVM (3,1%) et des infections cutanées (3,1%). Les principaux facteurs favorisants de ces infections ont été : la présence de dispositifs invasifs, l'acte chirurgical et la durée du séjour hospitalier assez prolongée. Conclusion : Au terme de cette étude, il ressort que les infections nosocomiales sont une réalité au CHU du Point G. Les BGN en sont principalement à l'origine. La survenue de ces infections est corrélée à la durée d'hospitalisation assez prolongée, à l'acte chirurgical et à l'exposition fréquente des malades aux dispositifs invasifs.