Etude descriptive de la CIV au centre hospitalier mere-enfant le Luxembourg.
Date
2015Author
Menta, I
Bâ, H O
Dimzoré, S
Kéita, A
Thiam, C
Traoré, D
Daffe, S
Touré, M
Diarra, M B
Metadata
Show full item recordAbstract
Ce travail a eu pour but de déterminer la fréquence, les aspects épidémio-cliniques, échographiques, et thérapeutiques des communications interventriculaires (CIV) au centre hospitalier mère -enfant le Luxembourg de Bamako. L'étude était descriptive transversale menée entre le 1er septembre 2011 et le 31 mai 2012. Elle a porté sur les enfants des deux sexes reçus en consultation ou pour échographie cardiaque, chez qui une CIV a été retrouvée à l'échographie doppler cardiaque. N'ont pas été inclus la CIV dans le cadre de malformations complexes telles que canal atrio-ventriculaire, la tétralogie de Fallot ou le ventricule unique. La CIV représentait la première malformation cardiaque avec 39.4 %. La pathologie a été découverte dans 66,7% des cas les deux premières années. Le sex ratio Garcons :Filles était de 0.93. La topographie périmembraneuse et la CIV du groupe II étaient dominantes avec respectivement 76.8 et 57.4 % des cas (IIa 38.9 % IIb 18.5 % ). Une indication opératoire a été posée dans 59.3 % des cas au vu de la présentation clinique et des données échographiques. La prise en charge était essentiellement médicale, le coût élevé de l'évacuation sanitaire étant hors de portée de nos populations le plus souvent. La CIV est la plus fréquente des cardiopathies congénitales, mais sa prise en charge pour le moment est presqu'exclusivement médicale.