Thrombophlebite des membres dans le service de cardiologie du CHU Gabriel Toure.
Date
2015Auteur
Sangar, I
Menta, I
Ba, H O
Fofana, C A
Sidib, N
Sogodogo, A
Sanogo, K M
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
Déterminer la fréquence des thromboses veineuses profondes des membres supérieurs et inferieurs dans le milieu spécialisé cardiologique. Décrire les signes cliniques et para cliniques. Identifier les facteurs étiologiques. Evaluer l'évolution sous traitement. janvier 2007 au 31 mai 2008 dans le service de cardiologie du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré de Bamako. Etaient inclus tous les patients qui présentaient une thrombose veineuse profonde des membres confirmée échographiquement. Les données ont été analysées avec le logiciel Epi-info-6.04d. 22 cas de thrombophlébite confirmée pour un total de 1171 hospitalisations, soit une fréquence de 1,88% avec un âge de survenue entre 30 et 44ans (40,9%) sans aucune préférence de sexe (sex ratio=1). Soixante et trois virgule six pour cent n'avaient aucun antécédent cardiovasculaire connu. Les signes cliniques étaient évocateurs dans 90,9%. L'alitement prolongé était présent dans 59,09% des cas, associé à l'infection au VIH dans 18,1%. L'atteinte du membre inférieur gauche prédominait (72,7%), un seul cas du membre supérieur gauche (4,5%). L'atteinte du réseau profond prédominait (86,3%) avec un siège préférentiellement proximal (72,7%). La veine fémorale a été la plus thrombosée (50%). Quatre-vingt et six virgule trois pour cent des patients ont reçu les Héparines de Bas Poids Moléculaire (HBPM) + Anti Vitamine K (AVK) avec 68,18% de guérison sans séquelle. L'évolution s'est compliquée d'embolie pulmonaire dans 13,6% et de décès dans 4,5%. La thrombose veineuse profonde des membres occupe une place importante parmi les pathologies cardiovasculaires en milieu spécialisé cardiologique à Bamako et l'infection au VIH semble augmenter sa prévalence.