Approche épidémiologique du risque psychopathologique selon le rang dans la fratrie.
Abstract
Le lien fraternel est, des liens familiaux, celui qui a été le moins étudié (les frères et soeurs sont « les oubliés de notre culture »). Le rang de l'enfant dans la famille peut avoir une influence sur son comportement. La situation familiale diffère à chaque nouvel arrivant, définissant un nouveau rôle et de nouvelles responsabilités. Le rang dans la famille prend dès lors une place particulière dans l'étude de la psychologie de l'enfant. Le but de notre étude était d'établir un lien entre l'ordre d'arriver dans la fratrie et le risque de développer une maladie mentale dans le service de psychiatrie du CHU du point G, au centre de santé mentale Jeans Pierre Coudray et à l'hôpital « Mère-Enfant ». Nous avons mené une étude rétrospective, entre Janvier 1997 et Décembre 2011. L'étude a porté sur 3012 patients. L'échantillon était composé majoritairement d'homme avec un sex-ratio de 1,6 et la tranche d'âge de 18 - 37 ans était la plus représentée. Les psychoses étaient les troubles les plus fréquents avec 64,4 p.100 . Nous avions remarqué une plus grande fréquence chez les 6ème des filles et les 7ème des garçons avec respectivement 61,5 p.100 et 80,0 p.100 [tab.14 et15]. Les 6ème chez les filles et les 7ème chez les garçons étaient les plus fréquents à s'arrêter au niveau d'étude primaire avec respectivement 60,0 p.100 et 81,8 p.100 [tab.21 et22]. Les névroses ont été plus observées chez les 6ème dans la fratrie des deux sexes. D'une manière significative les célibataires étaient les fréquents avec 63,0 p.100 . Le nombre des patients étaient inversement proportionnel à l'élévation dans le rang dans la fratrie.