Pratique de sondage urinaire dans les services de médecine du CHU du Point G
Abstract
Objectif : Faire le point sur l'application des règles d'asepsies, de préciser les conditions de mise en place de sonde urinaire et de déterminer les proportions d'IU sur sonde dans les services des maladies infectieuses, médecine interne et d'hémato-oncologie du CHU du point G. Méthodologie : Il s'est agi d'une étude prospective sur une période allant de janvier à mars 2012 et qui concernait tous les patients sondés et hospitalisés dans les services sélectionnés, ainsi que le personnel praticien des services concernés. Résultats : La perte d'autonomie était l'indication la plus fréquemment évoquée (66,6 p.100 ), la décontamination se faisait toujours dans la majorité des cas (67,3 p.100 ),tout le personnel se lavait toujours les mains avant la pratique de sondage, l'usage des champs stériles n'était pas courant au cours du sondage à 78,8 p.100, certain praticiens ne portait pas de gants, près de la moitié du personnel ne faisait pas la toilette génitale avant le sondage urinaire soit 53,8 p.100, le ballonnet n'était pas rempli avec de l'eau stérile dans la majorité des cas (95,2 p.100 ), parfois on n'utilisait pas de lubrifiant mais des solutions antiseptiques, la sonde n'était pas fixée à la cuisse dans la majorité des cas (95,2 p.100 ), la proportion d'infection urinaire était de 16,7 p.100, les germes isolés était Escherichia coli (37,5 p.100 ), Streptococcus sp (9,5 p.100 ), Klebsiellapneumoniae(7,1 p.100 ), Staphylocoque sp (4,8), Pseudomonas aeruginosa(2,4 p.100 ). Conclusion : La pratique de sondage urinaire est une pratique où les mesures d'asepsie reste encore négligé par certain praticiens, Il est nécessaire de recycler voir de former le personnel sur les règles d'hygiène et d'asepsie. Pratique de sondage urinaire dans les services de médecine du CHU du Point G