Utilisation de la prothèse pariétale dans la cure de hernie inguinale en chirurgie ouverte
Résumé
Notre étude a porté sur 83 patients, porteurs de hernie inguinale opérée par la technique sans tension (LICHTENSTEIN modifiée par CHASTAN). L'objectif général était de : Evaluer les résultats de l'utilisation de la prothèse pariétale dans la cure de hernie inguinale en chirurgie ouverte dans le service de chirurgie « A» du CHU de Point G et de chirurgie thoracique de l'Hôpital du Mali. Il s'agit d'une étude rétrospective et descriptive réalisée dans le service de chirurgie« A» du CHU de Point G de 2003 à 2012, et dans le service de chirurgie thoracique de l'hôpital du Mali de 2011 à 2012. Les résultats de l'étude ont montré une prédominance masculine avec 85,5 p.100 et un sex ratio de 5,91 en faveur des hommes. Les motifs de consultation étaient des tuméfactions, souvent gênantes. Les hernies étaient majoritairement localisées à droite soit dans 51,8 p.100 des cas. Le type oblique externe était plus représenté soit 59 p.100 des cas. Le polyester (surtout le mersilène) a été la prothèse la plus employée dans notre étude avec 97,6 p.100 des cas. Le prix unitaire de la prothèse était de 50 000 francs CFA, mais au début de l'expérience, elle a été gracieusement offerte en 2003. La durée moyenne de séjour hospitalier a été 1,45 jour. Le coût moyen a été de 107 891,59 franc CFA. Le temps moyen d'arrêt de travail a été de 13,62 jours Les patients ont été suivis en post opératoire: -A 1 mois nous avons noté 2 cas de sepsis et 8 cas de douleur post opératoire immédiate. -A 3 mois une récidive et une névralgie ont été décelées en 2003 au début de l'expérience dû à une malfaçon de la technique. -A 6 mois nous n'avons noté aucune complication après la récidive et la névralgie survenues à 3 mois au début de l'expérience. -A 1 an les résultats étaient bon, aucune complication, ni récidive n'a été signalés après la correction de celle constatée à 3 mois au début de l'expérience. Cette étude nous a permis de vérifier que les prothèses sont utilisables dans les conditions Maliennes. Les prothèses sont chères mais les risques de complication sont rares et surtout nous n'avons pas noté de récidive au cours de la période 2010-2012 de notre étude.