Suivi médico-social de 74 femmes opérées de fistule vésico-vaginale d'origine obstétricale dans les cercles de Niafounké et Goundam
Résumé
La problématique de la fistule obstétricale a connue beaucoup d'acteurs notamment l'ONG MSF à travers son programme global d'élimination de la fistule obstétricale dans le monde. Notre étude rétrospective à porté sur 74 cas de fistule vésico-vaginales dans les cercles le Niafounké et Goundam. Elle demeure encore aujourd'hui un gros problème de santé publique au Mali. L'étude a durée 6 mois et eu comme population cible les femmes porteuse FVV obstétricale prise en charge par MSF. Elles sont dues à : l'insuffisance de personnel qualifié dans les structures sanitaires. Aux accouchements a domiciles en l'absence des ATR. Aux manques de surveillances pendant le travail. Au terme de notre étude, il ressort les constats suivants : Nos patientes étaient en majorité jeunes, avaient entre 15 et 30 ans. Elles étaient au nombre de 46 soit 62,2 p.100 de tout l'effectif. Malgré leur fistule, même si elles ne vivaient pas toute avec leur mari, plus de la moitié de nos patientes étaient restées mariées 52 personnes soit 70,3 p.100 . Elles étaient toutes analphabètes, provenaient de zones rurales et aucune n'avait fait l'objet d'un suivi obstétrical au cours de la grossesse causale. La primiparité étaient constaté chez 47 patientes soit 63,5 p.100 au cours de l'accouchement causal de la fistule et qui a été sanctionné d'un mort né à 78,4 p.100 . Sur le plan social, le consentement de la famille a été reçu par toutes les patientes et Quarante neuf patientes soit 66,2 p.100 des femmes fistuleuses avaient le consentement de leur mari pour l'intervention. La réinsertion sociale a été bonne chez 71,6 p.100 des cas. Sur le plan guérison, 44 patientes étaient totalement guéries soit 59,5 p.100 des cas, 18 soit 24,3 p.100 avaient une guérison partielle et 16,2 p.100 de récidives.