Profil épidémio-clinique, thérapeutique et évolutif de l’ictère du nourrisson et de l’enfant dans le service de pédiatrie du CHU-BOCAR SIDY SALL de Kati
Résumé
Au terme de notre étude il ressort que : La fréquence de l’ictère était de 0,59%. Les tranches d’âge les plus représentées étaient celles de 1 à 4 ans (27,5%) et 7 à 10 ans (27,5%). Le mariage consanguin n’est pas fréquent dans notre étude (Consanguinité de 2 e degré 12,5%). L’ictère et la fièvre apparaissaient comme le motif fréquent de consultation chez les nourrisson et enfants dans notre contexte soit 27,5% chacun. L’ictère est souvent accompagné d’autres signes cliniques tels que la pâleur cutanéomuqueuse, l’hépatomégalie, la splénomégalie, le mauvais état général, la douleur abdominale. L’étiologie prédominante est le paludisme (67,5%). Le traitement est surtout étiologique et la transfusion intervient souvent dans la prise en charge. L’évolution était favorable si la prise en charge étiologique est précoce et adaptée. L’ensemble de ces résultats nous permet de dire que l’ictère est un signe fréquent chez les enfants, que les étiologies infectieuses étaient les causes les plus fréquentes d’ictère chez les nourrissons et enfants au Mali, en occurrence le paludisme qui demeure une cause majeure de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans dans notre pays.