Plantes médicinales utilisées dans la prise en charge de l’Obésité : Revue de littérature
Résumé
Il a été rapporté que les médicaments anti-obésité ont un effet de perte de poids moyen de 3 % à 7 %. Cependant, les problèmes de sécurité ou de tolérabilité importants des médicaments anti-obésité actuellement disponibles surviennent lors d'une utilisation à long terme. La disponibilité et les effets secondaires nocifs de ces médicaments limitent leur utilisation. Dans ce contexte, les espèces végétales sont devenues indispensables pour fournir des extraits et des composés chimiques pour le développement de traitements contre l'obésité
Ainsi l’objectif de ce travail était de faire une revue des études menées sur les plantes médicinales utilisées dans la prise en charge de l’obésité.
Notre travail s’est articulé sur plus de 300 références scientifiques revues, 221 plantes reparties entre 179 genres et 76 familles. Parmi les familles citées dans la littérature, celles d’Asteraceae dénombraient plus de genres soit 15 genres, suivi des familles des Fabaceae et des Lamiaceae (12 genres chacune), des Rosaceae (11 genres) et de celle des Apiaceae avec 10 genres cités.
Nous avons répertorié au total 298 recettes. Les feuilles (21,48%), les fruits (20,13%), les parties aériennes (12,75%) et les graines (8,72%) sont les parties des plantes les plus utilisées dans la préparation des recettes. Les composés actifs des plantes que nous avons répertoriés étaient essentiellement des polyphénols et les alcaloïdes utiles dans le traitement de l’obésité.
Les plantes médicinales agissent selon différents mécanismes pour favoriser la perte de poids. Elles peuvent augmenter les niveaux de leptine, avoir des effets hypolipidémiques et hypoglycémiques, réduire l'absorption des graisses, influencer le métabolisme des graisses, améliorer le métabolisme, diminuer l'appétit et limiter l'apport en glucides.
Ces données montrent l’utilisation des plantes médicinales dans la prise en charge de l’obésité.
Cependant, l'élaboration de politiques publiques fondées sur des données probantes est nécessaire à la formulation de stratégies de traitement qui tiennent compte des différences culturelles, sociales, environnementales et économiques entre les pays.