Évaluation de la fréquence de virus résistants chez les personnes VIH-1 positif initiant un premier traitement antirétroviral à Bamako au Mali
Abstract
Notre objectif a été d’évaluer la fréquence de virus résistant chez les personnes séropositives au VIH-1 initiant un premier traitement ARV afin de pouvoir renseigné le programme national de prise en charge des patients vivant avec le VIH et l’étude multicentrique. Notre étude c’était déroulée au centre de recherche et de formation sur le VIH/SIDA et la tuberculose (UCRC/SEREFO) situé au sein la faculté de pharmacie FAPH à l’USTTB/Mali. En utilisant la technique maison de l’ARNS le test de génotypage a marché chez 135 patients soit 85,98% des patients recrutés au niveau du centre de soins, d'animation et de conseils (CESAC) et à l’unité de soin, d’accompagnement et de conseil(USAC). Nous avons utilisé les algorithmes ANRS, STANFORD et REGA pour identifier les sous types, les mutations et la résistance de nos patients. Environ 97,04% des patients étaient naïfs de tout traitement. Le sexe féminin était le plus représenté avec 61,48% et 63,704% avaient un taux de LT CD4<200mm 3 . La détermination des souches en utilisant les séquences de la RT ont indiqué que le CRF02_AG est le plus répandu avec 80,74%(ANRS), 83,7%(STANFORD et REGA).Mais pour les séquences de la Prot le CRF02_AG est le plus rependu avec 86,67%(ANRS), et 91,11%(STANFORD et REGA). Une discordance des algorithmes pour l’identification des autres souches a été observée. Les algorithmes REGA et STANFORD ont indiqué 9,63% de résistance à une famille de molécule et 0,74% à deux familles. Par contre l’algorithme de l’ANRS a indiqué 18,52% et 3,7% pour une et deux familles. Il n’y avait pas de résistance à 3 familles. Des mutations mineures de résistances aux INTI et INNTI ont été observées contre peu de mutations aux IP. La résistance n’était pas liée aux paramètres sociodémographiques. Cette étude montre des mutations résistance chez nos patients naïfs de tous traitements. Ceci rend le traitement de première ligne non adapté à certains patients. Cette étude indique la nécessité d’entreprendre des études plus vastes, aussi la nécessité du test de génotypage pour les patients.