Evaluation de la résistance aux antibiotiques des souches bactériennes isolées dans les urines au laboratoire de biologie médicale de l’hôpital de Sikasso
Abstract
Nos résultats montrent que l’épidémiologie bactérienne des infections urinaires n’a pas beaucoup changé, elle reste dominée par les entérobactéries. Toutefois, le niveau de résistance aux antibiotiques devient de plus en plus élevé atteignant des taux inquiétants notamment vis-à-vis des bêta-lactamines et des quinolones. Les carbapénèmes, les céphamycines et les aminosides gardent cependant une bonne activité, d’où l’intérêt de ne pas abuser de ces molécules pour diminuer la pression de sélection. L’émergence rapide et préoccupante de souches uropathogènes productrices de PHN, BLSE et les SARM constitue un véritable problème de santé publique et doit motiver la pratique systématique d’un antibiogramme pour orienter le traitement.