Les connaissances et les pratiques des étudiants en médecine vis-à-vis du tabagisme
Abstract
But : évaluer les connaissances et pratiques des étudiants en médecine vis-à-vis du tabagisme. Méthode : étude prospective transversale, menée du 1[er] octobre 2010 au 30 novembre 2010 à l'aide d'un auto-questionnaire auprès de tous les étudiants de la filière médecine de la FMPOS. Résultats : 1028 étudiants ont été enquêtés ; 88, 4 p.100 des étudiants étaient de sexe masculin et 73,6 p.100 avaient un âge compris entre 20 et 25 ans. La prévalence globale du tabagisme était de 8,7 p.100. La totalité des fumeurs était de sexe masculin (100 p.100) et la cigarette représentait le seul mode d'utilisation (100 p.100) avec une consommation journalière moyenne de 9 cigarettes. Le lieu d'initiation de la plupart des fumeurs était le milieu scolaire (84 p.100). Le motif d'initiation le plus évoqué était une expérience à vivre (43 p.100). La progression dans les études avait entrainé une diminution de l'habitude tabagique (seulement 8 p.100 des fumeurs en 7[e] A). Les connaissances du rôle du tabac dans la genèse des pathologies spécifiques sont généralement bonnes. Ce pendant des lacunes existent se rapportant au rôle du tabac dans la survenue de certaines maladies (augmentation du taux des neutrophiles, hémorragie méningée, artérite des membres inferieurs....). Les connaissances sur les techniques de sevrage sont bonnes pour les substituts nicotiniques et la psychothérapie mais déficitaires pour le bupropion, la varenicline et les autres techniques non médicamenteuses (sophrologie, acupuncture, naturopathie...). Les futurs médecins généralistes manquent de formation sur le tabagisme (5,8 p.100 des étudiants).