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dc.contributor.authorDabo, Mohamed
dc.date.accessioned2024-04-16T11:47:08Z
dc.date.available2024-04-16T11:47:08Z
dc.date.issued2024
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/13064
dc.description.abstractIntroduction Le paludisme est une érythrocytopathie fébrile et hémolysante, potentiellement mortelle, due à la présence et à la multiplication dans l’organisme humain d’un hématozoaire du genre Plasmodium, transmis par la piqûre de l’anophèle femelle. Au Mali à l’instar des pays tropicaux et à faible revenu, le paludisme demeure un important défi sanitaire. L’application en 2010 des recommandations de l’OMS d’une prise en charge du paludisme, basée sur une preuve biologique, a permis de déceler une proportion importante de maladies fébriles non paludique (MFNP) mal diagnostiquées notamment les maladies infectieuses émergentes et re-émergentes. L’objectif de cette étude était d’étudier la place du paludisme chez les patients fébriles vus en consultation en milieu communautaire de Bamako. Méthodologie Il s’agissait d’une étude transversale à collecte prospective sur une période de six (6) mois entre Avril et Septembre 2023 au centre de santé communautaire de l’Hippodrome (ASACOHI). L’étude consistait à recueillir les données à partir de l’anamnèse, des examens clinique et biologique des patients fébriles vus en consultations. Résultats Au total 5794 patients ont été vus en consultation durant notre période d’étude dont 735 patients fébriles soit 12,68%. Parmi ces patients fébriles 554 étaient traités pour un paludisme avec une confirmation biologique pour 429 soit 77,44%. Le TDR et la goutte épaisse ont été réalisés respectivement chez 78,23 et 54,83% de nos patients fébriles. La sensibilité du TDR était de 22,8% avec une spécificité à 100%. Les antipaludiques utilisés pour la prise en charge étaient l’Artésunate injectable, les sels de quinine, l’Artémether injectable et les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine respectivement dans 40,7%, 28,83%, 20,76%, et 14,08%. D’autres pathologies responsables de fièvre ont été retrouvées notamment la fièvre typhoïde, la rhinopharyngite et les infections respiratoires respectivement dans 18.1%, 17,14% et 9,66%. Dans 93% des cas, nos patients ont reçu des antibiotiques. Conclusion A l’issu de notre étude, le paludisme reste la première cause de fièvre en milieu communautaire de Bamako. Cependant les maladies émergentes et re-émergentes ne sont pas systématiquement diagnostiquées. Vu la recrudescence des ces maladies dans notre pays, il est nécessaire d’y évoquer de façon systématique devant tout cas de fièvre.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries24M66;
dc.subjectSanté Publiquefr_FR
dc.subjectÉpidémiologiefr_FR
dc.subjectMaladies Infectieuses et tropicalesfr_FR
dc.subjectPaludismefr_FR
dc.subjectFièvrefr_FR
dc.subjectMilieu communautairefr_FR
dc.subjectASACOHIfr_FR
dc.titlePlace du paludisme chez les patients fébriles vus en consultation en milieu communautaire de Bamako : cas de l’ASACOHIfr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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